Je suis parti me poser chez Prêt à Manger comme très souvent ces derniers temps. J’en ai trouvé un grand et désert qui me rappelle le défunt Starbucks de la Rue des Archives.
J’y ai rattrapé tous mes billets de blogs. Pas facile, de se relancer dans un mood de blogging quotidien.
Puis marche habituelle dans Paris. Je suis passé au Renard Argenté pour trouver les tomes 2 et 3 de Tokyo Aliens Bros. J’étais tombé sur ce manga par hasard à la Fnac et j’ai bien accroché au tome 1. C’est l’histoire de deux extraterrestres en mission sur Terre pour étudier les humains avant que le reste de leur planète ne débarque pour nous asservir. C’est plutôt drôle.
Le soir, c’était soirée pizza avec mes Frères et ma Mère avant son départ pour le bled.
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Je crois qu’il y a des lieux comme ça qui me hanteront toujours. Le Starbucks de la Rue des Archives en fait partie. J’ai commencé à y aller quand Cayetano s’est mis à y travailler quelque part entre 2006 et 2007. Et j’y ai squatté jusqu’en 2010 à peu près.
Ce que j’y aimais, c’était de pouvoir m’installer dans un canapé avec mon Chocolat Viennois Classic – je ne bois pas de café, et de mater les gars du Cox sur le trottoir d’en face.
Il n’y avait que ce Starbucks dans mon coeur. Je m’y posais, envoyais un tweet par sms à l’époque pour dire que j’y étais. Et les Garçons arrivaient. Un à un. En même temps. Ou parfois juste un seul.
Il y avait toujours quelqu’un pour m’y rejoindre.
C’est là-bas que je faisais mes crises à Ekkooo sur le « ratio »*, que j’y ai vu Dan pour la dernière fois, qu’Atypik m’y a posé un lapin, que C. m’a converti au Chai Tea Latte Soja, et que je les ai tous aimé et/ou pleuré.
Mais c’est surtout là-bas que j’ai reçu les premiers messages de Kévin Bacon, lorsqu’on était tous sur Aka Aki.
Le Starbucks de la Rue des Archives a fermé en 2013, laissant sa place à une boutique de luxe.
Je n’ai jamais réellement retrouvé la même atmosphère dans les autres Starbucks. Celui-ci devait avoir un genius loci spécial et très gay friendly. Merci à Lui.
Le Prêt à manger que j’ai trouvé m’offre la même chaleur. Je pense que c’est pour ça que je traverse Paris pour m’y asseoir. Je doute qu’un jour quelqu’un m’y rejoigne comme le faisaient les Garçons. Mais ça me va. Je le garde pour moi pour l’instant. ♡
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* ratio : j’embrouillais les Garçons parce que j’estimais que je leur envoyais plus de sms qu’ils ne le faisaient. J’étais une peste.