La Bataille Corse.
Et confinés sur cette terrasse, au soleil, j’ai souri malgré la situation.
Nous étions loin de chez nous. Nous n’avions pas la possibilité de rentrer. Ce n’était pas les vacances que nous avions imaginées. Mais nous étions tous les Deux.
Tous les trois, si l’on compte mon optimisme démesuré.
Et c’est quand nous avons commencé à jouer aux cartes. Quand c’est devenu notre petit moment pour arrêter de penser au virus et nous déconnecter un peu. Que cela m’a rappelé mes vacances avec mes Parents lorsque j’étais plus jeune.
Mes Parents étaient toujours sur la terrasse à jouer aux cartes pendant que mes Frères et moi jouions ensemble. On guettait le moment où mon Père allait jeter ses cartes en jurant les pires gros mots en arabe parce qu’il détestait perdre.
Et j’ai souri parce que finalement nous faisions la même chose. A une différence près. C’est Lui qui n’aime pas perdre.
Et ça aussi, ça me faire sourire.
Alors, oui. Ce n’était pas à proprement parler les vacances parfaites.
Mais j’étais bien. Avec Lui.