Mascara for Masc, Psithurisme Nostalgique

iwak #14 – armure.

Il n’a pas été facile de grandir en étant un garçon féminin et sensible. S’identifier à un personnage était presque impossible. Les garçons des dessins animés pour garçons étaient tous des brutes et les garçons des dessins animés pour filles étaient transparents.

Et puis, il y a eu Shun, le Chevalier d’Andromède à la magnifique armure rose. Un garçon pur et pacifique, qui n’aime pas la violence, rechigne à se battre, et pleure.

Alors, oui. Plusieurs fois on a envie de le secouer pour qu’il se batte un peu. Mais on découvre assez rapidement que Shun est en fait l’un des chevaliers les plus forts et qu’il cache sa force.

Et c’était tout ce que je faisais alors.

La Librairie Infinie

iwak # 13 – dune.

Il sera prochainement l’année prochaine dans Dune. Et je le trouve magnifique.

Laissez-moi vous parler de mes rencontres avec Oscar Isaac.

Je l’ai découvert pour la première fois dans le film Agora d’Alejandro Amenabar qui est l’un de mes films préférés (Rachel Weisz ♡) puis je l’ai vu dans le Robin des Bois de Ridley Scott. Je l’ai mangé du regard dans Sucker Punch, déshabillé mentalement dans Drive, me suis imaginé dans son pull en laine dans The Bourne Legacy.

Et puis, il y a eu Ex Machina, crâne rasé, bonne barbe et petit côté vicieux et malsain. Et là j’ai dû me concentrer sur le film pour m’empêcher d’aller lécher l’écran.

Après cela, il est Poe, le pilote arrogant de Star Wars qui, contrairement à ce que nous attendions tous ne finira pas du tout avec Finn (John Boyega). Personne ne finit d’ailleurs avec personne dans cette nouvelle trilogie, aucune combinaison présentée n’est crédible – j’ai hurlé « Inceste » lors du baiser Rey/Kylo Ren.

Bon, je ne vous cacherai pas que le voir ensuite, bleu-dégueu en méchant mutant dans X-Men: Apocalypse ne m’a rien fait du tout – tout comme le film d’ailleurs.

Il n’apparaît que très peu dans Annihilation. Mais une seconde est une seconde. Alors, je savoure.

Tout comme j’ai savouré de le voir, barbe de patriarche, en armure dans la bande annonce de Dune plus tôt cette année.

Voyez-vous, je pense que l’on peut dire qu’Oscar Isaac est complètement ma came alors même que, soyons honnêtes, je ne l’ai même pas vu dans ses meilleurs films.

Et vous vous demandez quel était vraiment le rapport avec le mot Dune. C’est juste que j’avais utilisé le film Dune pour Répugnant et que j’étais coincé.

Mais ça m’a donné l’occasion de vous offrir cette beauté.

Psithurisme Nostalgique

iwak #12 – glissant.

Qu’y a-t-il de plus glissant qu’une baignoire/douche ?

Lorsque l’on y est à deux. Et qu’excités. On se lance dans des acrobaties.

Lesquelles deviennent vite périlleuses. De positions en positions. Les parois humides. Les mains savonneuses. Et le risque.

A chaque moment. De glisser. Voir le pied sur lequel on s’appuie partir. Sa main nous lâcher.

Et sur le coup. Cette petite frayeur. Vite remplacée par le rire. Et les affaires reprennent.

Et j’adore ces moments.

N’écoutez pas ce que l’on vous dit.
Une douche se prend toujours à deux.

La Librairie Infinie

iwak #11 – répugnant.

Il y a quelques temps, Kévin Bacon a voulu me montrer le film Dune. J’avais très envie de le voir histoire de me préparer à la nouvelle version qui devait arriver.

Je n’ai pas même pu aller au bout.

Je n’étais déjà pas dans de bonnes conditions. J’étais exténué après une semaine de boulot chargée. Je risquais donc de m’assoupir assez rapidement.

Mais alors quand j’ai vu apparaître Vladimir Harkonnen. C’était fini. Je ne pouvais même pas regarder l’écran. C’était répugnant.

Voilà comment je n’ai pas vu ce grand classique qu’est Dune.

Mascara for Masc, Pretanama

iwak #10 – espoir.

Coming Out un petit peu spécial aujourd’hui.

Je suis, en temps normal, une personne plutôt optimiste. Mais je dois avouer que, paradoxalement, je n’ai aucun espoir concernant le Futur. Ce Monde va dans la mauvaise direction.

J’ai l’impression que les gens sont de plus en plus ignorants, bêtes, et fermés. Je vois ça et là mille exemples que nous avons finalement déjà basculé dans l’Idiocracy.

Je vois l’Islamophobie et le Racisme s’accroître en même temps que l’Extrême-Droite. Et ce, au sein même de nos communautés. Les mêmes qui se plaignent de l’Homophobie sont devenus les pires racistes. Avec pour bonus la Misogynie et la Transphobie.

Chacun regarde son propre nombril. Personne ne pense collectivement. « On ne peut plus rien dire ». Chaque personne a son avis sur tout et il est plus légitime que celui d’un autre quand bien même cet autre serait directement concerné.

J’ai l’impression que nous n’avons pas appris de l’Histoire et que de façon globale plus personne n’apprend plus rien, de rien ni de personne.

Mon Coming Out aujourd’hui c’est cela. Je vous offre mon Pessimisme.

Journal de Bord Éternel, Les Garçons

iwak #9 – lancer.

Début Août 2007. J’écrivais « Je mets donc mon Coeur dans cette bouteille et je la laisserai voguer jusqu’à ce que quelqu’un mette la main dessus. »

C’était au début de ce blog. Dans des archives que je garde scellées. A une époque où j’écrivais crûment pour masquer mon manque d’affection.

J’avais lancé cette bouteille dans la Mer des blogs comme pour dire que je renonçais à rencontrer quelqu’un. Parce que je ne me pensais réellement visible et désirable que derrière un écran. Derrière mon pseudo.

Il lisait mon blog. N’habitait pas Paris. Il vivait la fin d’une relation longue, sa « Tempête ». Et nous avons commencé à discuter puis nous appeler. Et nous nous sommes rencontrés.

C’était un garçon magnifique. Un grand brun, carré, aux yeux marrons. L’Homme à la bouteille, comme je le mentionne ici par moments.

Nous nous sommes vus, ici, à Paris. Et une autre fois, dans sa ville.

Mais ça n’a pas fonctionné.

Il m’avait fallu du temps pour m’en remettre. Parce que cet échec m’avait replongé dans ma solitude, mes complexes et conforté dans le fait que non, effectivement je n’étais pas désirable en dehors d’un écran.

« Tu as été la pluie fine dans ma Tempête ». C’est ce que j’avais gardé de notre histoire. La phrase qu’il m’a dite pour m’expliquer que notre « histoire » était perdue au milieu de la rupture qu’il vivait alors.

Une phrase qui est devenue très importante pour moi.

Tout comme la Pluie Fine.